L'éclipse totale de Soleil du 22 juillet 2009
l'événement céleste de tous les records

Récit et photos : Sylvain Rivaud
(sauf mention contraire)

L'éclipse totale du 22 juillet 2009 depuis la Chine, à travers les nuages - Cliché : M.P. Mobberley

Moins d'un an après l'éclipse totale de Soleil du 1er août 2008 qui avait pu être observée en Russie, en Mongolie et au nord-ouest de la Chine, pour une durée maximale de 2 min et quelques secondes, voilà que survient, sur le même continent, une nouvelle éclipse totale de Soleil. Sauf que celle-ci, à l'inverse des précédentes, est attendue depuis de nombreuses années par les amateurs et spécialistes des éclipses : c'est d'une éclipse du saros 136. Késako ? Il s'agit du numéro désignant un cycle d'éclipses qui comptent parmi les plus longues de notre époque. Depuis plus d'un siècle, ce cycle d'éclipses "donne naissance", tous les 18 ans et 11 jours, à des éclipses totales dont la durée maximale dépasse les six minutes. Ce cycle, le saros 136, a atteint son apogée en 1955 avec une durée de totalité de 7 min 08 sec, avant de décroître à chaque cycle de 18 ans : ainsi, l'éclipse de 1973 durait 7 min 04 sec (ce fut celle qui permit au célèbre Concorde 001 de suivre l'ombre de la lune au-dessus du Sahara pendant 74 minutes grâce à sa vitesse supersonique), tandis que l'éclipse de 1991, qui fut observée à Hawaï et au Mexique, atteignit les 6 min 53 sec. Cette éclipse, reproduction quasi identique de celle de 1991, mais décalée vers l'ouest d'environ un tiers du diamètre terrestre, avait une durée maximale de 6 min 39 sec, ce qui en faisait, logiquement, l'éclipse totale de soleil la plus longue du 21ème siècle.

Cela veut-il dire qu'il n'y aura plus jamais de longue éclipse au 21ème siècle ? Bien sûr que non, puisque logiquement, cette même éclipse se "reproduira" à l'identique (toujours décalée vers l'ouest d'un tiers du diamètre terrestre) dans 18 ans et 11 jours, c'est à dire le 2 août 2027, au-dessus de Gibraltar, de l'Algérie, de la Tunisie, de la Libye et de l'Egypte, avant de traverser l'Arabie Saoudite. Mais cette petite soeur sera effectivement moins longue que l'éclipse de 2009 : de 16 secondes exactement (elle durera 6 min 23 sec). Sauf qu'à la différence de l'éclipse de 2009, où le maximum (lieu où la durée théorique est la plus longue) était situé au beau milieu de l'océan Pacifique, le maximum de l'éclipse de 2027 sera peu ou prou au-dessus de Louxor, en Egypte. Ainsi, alors que la plupart des observateurs de l'éclipse du 22 juillet 2009 n'ont observé "que" six minutes de totalité sur terre ferme, ceux de 2027 pourront profiter du vrai maximum théorique (une vingtaine de secondes de plus)...

Cependant, ce qui a fait réellement de l'éclipse de 2009 l'événement céleste de tous les records, outre sa durée, c'est le nombre de ses spectateurs. En effet, l'ombre de la lune a traversé, ce 22 juillet, deux des pays les plus peuplés au monde : l'Inde et la Chine. Ce lien vers une carte Google montre la trajectoire de cette éclipse et les principales villes survolées. En Inde, par exemple, Surat (3,5 millions d'habitants), Bhopal (1,4 M), Varanasi (3,1 M), et en Chine, Chongqing (31 millions d'habitants), Chengdu (10 M), Wuhan (10 M) et bien sûr Shanghai et son agglomération (près de 19 millions d'habitants). Au total, on estime le nombre de personnes vivant sur les territoires survolés par cette éclipse totale à près de 300 millions d'habitants, soit environ 5 % de la population mondiale ! C'est véritablement énorme quand on sait que dans l'immense majorité des cas, les éclipses totales de soleil se produisent en pleine mer, en plein désert, ou dans des régions peu peuplées, quand ce n'est pas aux pôles. Et encore, on parle là de la bande de totalité : l'éclipse a bien entendu été observée également partout ailleurs en Asie comme partielle, notamment dans le reste de l'Inde et de la Chine, à Hong Kong et à Taïwan, au Vietnam et en Thaïlande, en Corée et au Japon, ce qui représenterait au total près de 2 milliards de personnes ! L'éclipse du 22 juillet 2009 était donc en ce sens un record absolu en terme de "spectateurs" puisqu'aucune autre éclipse totale du 21ème siècle ne bénéficiera d'autant d'admirateurs. De même qu'il est probable qu'aucune éclipse totale auparavant dans l'histoire n'ait été vue par autant de personnes et n'ait été autant médiatisée, à part peut-être l'éclipse du 11 août 1999 en Europe.

En ce qui concerne l'auteur de ces lignes, il s'agissait cette année d'une expédition estivale entre amis, motivée bien sûr par l'observation de l'éclipse mais aussi par la perspective d'un voyage touristique en free-lance, dégagé de toute contrainte de groupe. Si en 2008 j'avais pu observer l'éclipse totale en Mongolie dans le cadre d'un voyage organisé pour lequel j'étais animateur astronomie, en 2009 j'ai donc décidé de partir pour mon compte, avec deux amis de longue date, rencontrés au sein de l'association Planète Sciences une dizaine d'années auparavant. Un peu, finalement, comme en 2006 en Turquie, sauf que nous avions fait le "serment" avec les amis en question d'aller observer cette éclipse ensemble. C'était en 2000, il y a neuf ans !

Après une dizaine de jours passés à Pékin à visiter la ville, crapahuter sur la muraille de Chine, faire du pédalo sur un lac pékinois et prendre en photo des Chinois en train de se prendre en photo devant des pandas (entre autres choses), nous voilà débarquant à Shanghai pour cinq jours, avant le retour pour Paris prévu le lendemain de l'éclipse. Les quatre premiers jours passés dans la région de Shanghai furent d'un ensoleillement et d'une chaleur assommants : des records de température ont même été battus avec plus de 40° à l'ombre les jours précédant l'éclipse. La veille de l'événement, le soleil brillait encore au-dessus de la mégapole chinoise mais les bulletins météo pour le jour J était d'un pessimisme radical : une perturbation nuageuse très dense allait couvrir toute la région de Shanghai dans la nuit et allait réduire à néant, de manière quasi certaine, toute chance d'apercevoir le soleil le lendemain matin. Voilà qui était dit.

Ce ne fut pas vraiment une surprise : si cette éclipse était séduisante sur le papier par sa longue durée et sa facilité d'accès, le principal bémol, nous le savions, était la météo. Les statistiques ne donnaient pas cher de notre peau : 50 % de chances de ciel clair à Shanghai, région supposée la mieux lotie pour voir cette éclipse d'après les données météo enregistrées les années précédentes. Autrement dit, une chance sur deux, et pas mieux ailleurs. C'était à prendre ou à laisser : nous avons tenté le coup.

Le matin de l'éclipse, voici donc le paysage que nous découvrions de la fenêtre de notre appartement, vers 5h du matin :

Shanghai 22 juillet 2009
Vue de Shanghai quatre heures avant l'éclipse...

Il est trop tard pour envisager une autre solution que le plan A (notre plan B ayant capoté la veille, à savoir rejoindre le groupe de la Société Astronomique de France qui partait à l'ouest - les défaillances des communications portables ayant eu raison de nous). Le plan A consistait à louer un taxi à la matinée pour aller observer l'éclipse à 70 km au sud de Shanghai, au bord de la mer, près de Jinshanwei, lieu où l'éclipse allait être la plus longue sur le territoire chinois : 5 minutes et 55 secondes. Même en cas de nuages, nous espérions que la proximité de la mer aiderait à fluidifier les mouvements des masses nuageuses et ainsi permettre une observation in extermis entre deux nuages, comme cela avait été le cas pour de nombreux observateurs en France en 1999 ou moi-même en Turquie en 2006. C'était le plan, et franchement nous n'avions ni le temps ni les moyens de le changer. C'était quitte ou double. Et malheureusement, comme ce fut également le cas en France en 1999, la proximité de la mer n'a pas fait disparaître les nuages !

Nous avions cependant raison de penser que l'air marin fait bouger les choses. A notre arrivée à Jinshanwei, environ une heure avant le premier contact (le début de l'éclipse partielle), le soleil est visible à travers les nuages. Du moins, on détecte sa présence, et par intermittence, des rayons de soleil discrets percent la masse nuageuse. L'espoir renaît, de toute façon il est trop tard pour changer d'avis et le ciel n'a pas l'air meilleur vers l'ouest : nous décidons donc de poser nos pieds sur une jetée où nous retrouvons un sympathique groupe de chasseurs d'éclipses japonais. Le décor n'est pas très élégant mais a l'avantage d'avoir un horizon dégagé et l'eau qui nous entoure promet de beaux reflets et de belles couleurs pour les photos d'ambiance, même sous les nuages.

Jinshanwei eclipse 2009 Jinshanwei eclipse 2009

Jinshanwei eclipse 2009
Notre environnement d'observation à Jinshanwei, quelques minutes avant le premier contact.

Le temps d'installer le matériel photo, l'heure du premier contact arrive. Malgré les nuages, l'atmosphère est étouffante : la température est de 30° et le taux d'humidité très élevé. Le disque solaire est nettement visible à travers les nuages : pas besoin d'installer le moindre filtre solaire pour l'instant ! De fait, presque toutes les photos des phases partielles présentées ici ont été faites sans le moindre filtre (sauf mention contraire). A l'instant T, le premier contact est invisible à l'oeil nu mais mon appareil photo, muni d'un téléobjectif de 200 mm, parvient à capter ce petit instant magique où tout commence :

Eclipse 2009 chine Eclipse 2009 chine
A 8h27 (heure locale), le soleil est trop peu lumineux pour être observé avec les filtres protecteurs mais trop brillant pour l'oeil. Seul l'appareil photo parvient à détecter le premier contact.

Eclipse 2009 chine Eclipse 2009 chine
Même image mais deux minutes plus tard (8h29), la lune grignote nettement le bord nord du soleil.

3 japonais

2 japonais
Nos voisins japonais. Clichés : Lucas Gerin

Sarah Lucas Sylvain
Sarah, Lucas et moi-même devant le trépied. Merci au Japonais pour la photo !


Nos compagnons d'éclipse ! Cliché : Lucas Gerin.

Dès lors, la prochaine heure est entrecoupée de passages nuageux et d'éclaircies, parfois suffisantes pour faire apparaître nos ombres au sol et exiger une observation du soleil avec les filtres et les lunettes de rigueur. Il paraît clair désormais qu'au moment de la totalité, on a autant de chances de tomber sur une trouée momentanée que sur un épais nuage. Et on commence à l'accepter.

Eclipse 2009 chine
Disque solaire à 8h43.

Eclipse 2009 chine
Une brève trouée nous oblige à utiliser les filtres (enfin !).
Phase partielle à 9h05.

Eclipse 2009 chine
Retour des nuages à 9h15, mais jolie partielle captée sans filtre.

Eclipse 2009 chine
Nouvelle éclaircie à 9h22, nous sommes à 20 minutes de la totalité.

Eclipse 2009 chine
Phase partielle à 9h27, moins de 15 minutes avant la totalité.


Baisse de luminosité - Eclipse 2009 à Jinshanwei
Sous les nuages, la baisse de lumière est évidente. Elle l'est plus encore en photo, avec un temps de pose fixe (ici, 1/500ème à f4 - 200 ISO).
Images prises à intervalle régulier de 5 min entre 9h00 et 9h35. La dernière image visible ici a été prise six minutes avant la totalité.
Une dernière photo prise moins de cinq minutes avant la totalité est presque toute noire. Clichés : Lucas Gerin.


Dès lors, tout s'accèlère. Les quinze minutes précédant une éclipse totale de soleil sont probablement les plus intenses et étranges qu'un être humain puisse vivre, résultant d'un curieux mélange d'angoisse et d'excitation. Autour de nous, la lumière baisse progressivement, puis de plus en plus nettement, jusqu'à devenir déclinante à vue d'oeil dans les dernières minutes. A l'ouest, l'horizon s'assombrit : à quelques dizaines de kilomètres de là, l'ombre de la lune court déjà sur les nuages, à la vitesse de 3000 km/h. Dans le ciel, ça bouge aussi, malheureusement : à moins de cinq minutes de la totalité, un énorme nuage opaque vient se caler tranquillement entre le soleil et les observateurs dont nous faisions partie. L'éventualité d'une percée devient minime : auparavant, il aurait été possible d'apercevoir la couronne solaire à travers les nuages les plus fins, mais l'opacité de ce nuage-ci anéantit tout espoir d'observation, à moins d'un miracle (qui n'arrivera pas !).

Eclipse 2009 chine
Phase partielle photographiée sans filtre à 9h34 (7 min avant totalité).

Eclipse 2009 chine

Eclipse 2009 chine
Phase partielle photographiée sans filtre à 9h39 (2 min avant totalité).

Autour de nous, la nuit tombe en quelques secondes, les observateurs s'exclament, impressionnés par cette baisse de lumière spectaculaire, comme si quelqu'un baissait progressivement le potentiomètre d'une lampe halogène... Les lumières de la ville de Jinshanwei s'allument automatiquement. Malgré l'étrangeté de la lumière, des travailleurs sur un chantier voisin continuent à manier les marteaux-piqueurs et les grues, allumant des spots de nuit pour éclairer le chantier ! En Chine, apparemment, rien n'arrête les ouvriers du bâtiment. C'est d'ailleurs la preuve la plus frappante de la volonté féroce de ce pays de se développer et de construire afin de rivaliser avec les autres géants de l'économie.

A 9h41, un voile définitivement plus sombre nous enveloppe. C'est la totalité. Dans le ciel, rien. La vue de la couronne solaire nous est totalement masquée par le gros nuage arrivé par le nord quelques minutes auparavant.
Autour de nous, une curieuse lumière pourpre, discrètement verdâtre, illumine discrètement ciel et mer. A l'horizon, c'est un peu plus clair mais à peine davantage. La nuit est totale, on s'y croirait : les lumières orangées de l'éclairage public de Jinshanwei illuminent une large portion de l'horizon nord, tandis que l'enseigne lumineuse d'un hôtel du bord de mer clignote.

Totalité à Jinshanwei - Eclipse 2009
C'est la totalité sur la jetée de Jinshanwei. Cliché : Lucas Gerin.

Durant les six minutes de la totalité, aucun mouvement dans le ciel : jamais l'on apercevra le moindre bout de couronne solaire. Rapidement, la lumière revient, et la luminosité remonte à vue d'oeil en quelques secondes : il est 9h47, l'éclipse totale s'en va vers l'océan Pacifique, et nous n'aurons rien vu de la si belle couronne solaire. Derrière le chantier, un feu d'artifice fête la fin de la totalité ! Pour nous, cela s'est joué à peu de choses : deux minutes après la fin de la totalité, le gros nuage laisse enfin apparaître un fin croissant solaire.

Eclipse 2009 chine
Réapparition du soleil derrière le nuage maudit, à 9h49 (2 min après totalité).

Eclipse 2009 chine
Phase partielle à 9h49 (2 min après la totalité).

Eclipse 2009 chine
Phase partielle à 9h50.


Cette brève réapparition, qui ressemble à un pied de nez aux misérables observateurs terrestres que nous sommes, sera l'une des dernières occasion pour nous de voir le soleil éclipsé. En effet, moins de quinze minutes après la fin de la totalité, un nuage au-dessus de nos têtes a la bonne idée de se déchirer et de nous "pisser" dessus. De la vraie grosse pluie de mousson, du genre impossible à affronter sans cape ou parapluie à moins d'être trempé jusqu'aux os. Heureusement, un abri en béton situé à côté permettra aux observateurs japonais, à nous-mêmes et aux quelques chinois qui étaient là de s'abriter un moment avant de sortir les parapluies et rejoindre le taxi. Nous ne verrons plus rien de l'éclipse, mais qu'importe, le plus excitant est passé !

Jinshanwei eclipse 2009
Vue de la jetée de Jinshanwei 15 minutes après la totalité : la pluie tombe !

Jinshanwei eclipse 2009 Jinshanwei eclipse 2009
Après la totalité, les instruments sont vite rangés au profit des parapluies, qui permettent à chacun de retourner aux véhicules.

Au final, cette éclipse nous aura appris une bonne chose : quelles que soient les statistiques, le ciel a toujours raison le jour J. Et tandis qu'à Shanghai, où l'on donnait 50 % de chances de ciel clair, le ciel a été plombé par la pluie, en Inde, où l'on donnait seulement 30 % de chances de ciel favorable, l'éclipse a été observée assez clairement !

C'était, nous le savions, l'éclipse "coup de poker", et nous avons joué le jeu. Pour ma part, c'est la première fois en dix ans d'éclipses que je ne parviens pas à observer la phase centrale, il fallait bien que la chance tourne un jour ! En 1999, il s'en ait fallu de peu mais j'ai pu observer la couronne quelques secondes, tandis que le ciel a été parfait pour les totales de 2001, 2006 et 2008, et également excellent pour l'annulaire de Madrid en 2005. En résumé : 6 éclipses de soleil "poursuivies", 5 observées, c'est pas si mal !

Il sera en revanche plus difficile et coûteux de se rendre sur les lieux d'observation des prochaines éclipses totales. Dans un an, le 11 juillet 2010, aura lieu une nouvelle éclipse totale spectaculaire au-dessus du Pacifique, et notamment à l'île de Pâques. L'événement promet d'être historique. Malheureusement, les capacités d'accueil et de transport étant très limitées sur l'île la plus isolée du monde, les places sont déjà prises... et ont été chèrement réservées ! Entre 4000 et 8000 euros le voyage pour certains... En 2012, une autre totale aura lieu, mais au nord de l'Australie...

Je vous renvoie vers les prévisions d'éclipses de 2010 à 2020 sur cette page pour davantage d'informations !

Photos glanées sur le net

Forcément, une éclipse potentiellement observée par 300 millions de personnes, ça génère de l'information, des articles, et des tas de photos, parfois insolites ou amusantes. Voici une sélection d'images de l'éclipse, de ses observateurs, ou des clichés d'ambiance de l'éclipse totale que je trouvent particulièrement réussis ou originaux.

baihata_india
L'éclipse totale à Baihata, en Inde.


A Dhaka, au Bangladesh, et dans la rivière Sarawati à Allahabad, en Inde.


Lever de soleil partiellement éclipsé au Taj Mahal, en Inde.


Des indiens Sadhu, en Inde.


A Varanasi, en Inde. Se baigner dans le Gange pendant l'éclipse est bon pour son karma.


Totalité à Varanasi, en Inde, sur les bords du Gange.


A Taipei (Taïwan), l'éclipse partielle fait beaucoup d'admirateurs.


L'éclipse totale à Chongqing (Chine) par Yang Lei Xinhua - AP


Totalité à Yichang, en Chine, par Dennis Mammana


La totalité à Changchong Kouzen, en Chine, par Stanislav Kaniansky.


Statue de Mao à Wuhan, en Chine, quelques minutes avant l'éclipse totale.


Totalité à Wuhan, en Chine. Photo au fisheye de James Kevin Ty.


Autre vue au fisheye de la totalité à Wuhan, par l'équipe Baader Planetarium.


Cliché du français Sylvain Weiller à Tianhuangping, en Chine, dans les montagnes au sud-ouest de Shanghai.

Eclipse Chine 2009 Philippe Morel
La totalité à travers les cirrus, près de Changhua Nongchang, à 250 km au sud-ouest de Shanghai. Compositage de 19 images captées par Philippe Morel. Philippe a rédigé un excellent compte-rendu avec d'autres photos visibles sur le site SAF Interactive.

Shanghai eclipse 2009 Pudong David Reverter
A Shanghai, les grattes-ciel du quartier d'affaires de Pudong sombrent dans l'obscurité en pleine matinée.
Le ciel est couvert mais les observateurs nombreux. Clichés pris à 9h10, 9h21, 9h29 et 9h37 par David Reverter.


La couronne à travers les nuages donne lieu à des images assez esthétiques, comme sur ce cliché de Tymon Kretschmer.

Eclipse 2009 Hinka Godard
Compositage de plusieurs images de la couronne par l'américain
Adrian Hlinka et le français Jean-Paul Godard. Tous deux étaient sur un bateau en plein océan Pacifique, à l'endroit même où l'éclipse était la plus longue (durée : 6 min 38 sec). Beau ciel, mer calme. Il fallait le faire !

Un lien insolite à visiter : la page du
panoramiste américain Jook Leung. On y voit la place du Peuple à Shanghai à 360°, avant, pendant et après la totalité ! www.360vrchina.com/2009/0722-eclipse-shanghai-peoples-square-transition

Un autre 360° original nous est offert par Bob Yen, depuis le Tibet : http://www.360vrchina.com/2009/0722-eclipse-totality-zimei-pass/index.html

Mais la vision la plus extraordinaire de cette éclipse revient à Alan Dyer, qui a eu la chance d'observer et de photographier l'éclipse totale au nord des île Cook, dans le Pacifique Sud, à bord d'un bateau spécialement affrété pour 300 chasseurs d'éclipse. Il s'agissait des dernières petites îles survolées par l'éclipse, qui était visible à 10-12° au-dessus de la ligne d'horizon. Là-bas, au coucher du soleil, c'était encore le 21 juillet !

Cliquez sur chaque image pour agrandir la photo originale :


Eclipse totale peu avant le coucher du soleil : une vision rare, impressionnante et difficile à photographier.

Pour information, une telle photo sera sans doute possible à réaliser en 2026, au nord de l'Espagne, puisqu'une éclipse totale de soleil y prendra fin un soir du mois d'août. Patience !

La plupart de ces images proviennent du site Spaceweather. Pour plus d'infos, voici le lien direct vers les images.

Vidéos de l'éclipse...

Petite sélection de vidéos de l'éclipse glanées sur le net...

- Six reportages de CNN relatifs à l'éclipse (voir les autres liens en bas juste sous la vidéo) : http://edition.cnn.com/2009/WORLD/asiapcf/07/22/solar.eclipse/index.html#cnnSTCVideo
- Reportage japonais (l'éclipse totale sur l'île d'Iwo Jima) : http://www.viddler.com/explore/noriko75/videos/179/
- Eclipse à Suzhou (sous la pluie !) : http://www.strimoo.com/video/16984537/Eclipse-Totale-Suzhou-22-08-2009-WatTv.html
- Un direct de CCTV (télé chinoise) : http://www.youtube.com/watch?v=_WeHF4pQMo4
- Reportage français (iTV) : http://www.dailymotion.com/video/x9xocr_eclipse-solaire-asie-2122-juillet-2_tech

Quelques images de Chine...

Clichés : Sylvain Rivaud